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Edition de 26 exemplaires - tous formats confondus | 10 XS, 7 S, 5M, 3 L et un exemplaire unique en XL

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DETAILS DE L'OEUVRE

Édition de cette œuvre
Edition de 26 exemplaires - tous formats confondus | 10 XS, 7 S, 5M, 3 L et un exemplaire unique en XL

Type de tirage
Tirage argentique sur papier satiné

Signature
Sur le verso.

Certificat d'authenticité
Oui, inclus par la galerie.

Année de création
1974 - 2012

Artiste
Arnaud Baumann

Collection
★ ICONIC PORTRAITS ★

Robert Doisneau, né le 14 avril 1912 à Gentilly, a étudié les arts graphiques à l’École Estienne, obtenant son diplôme en 1929. Rejoignant l’atelier de Léon Ullmann en 1929, il a été initié à la photographie par Lucien Chauffard. En 1931, André Vigneau lui a fait découvrir le mouvement de la Nouvelle Objectivité, et il a épousé Pierrette Chaude-maison en 1934.

Après avoir vendu son premier reportage photographique en 1932, Doisneau a travaillé comme photographe industriel pour Renault en 1934. En raison de retards et de tentatives de manipulation des horaires, il a été licencié en 1939, ce qui a marqué le début d’une carrière indépendante. Collaborant avec le photographe Ergy Landau pendant la Seconde Guerre mondiale, il a rejoint l’agence Rapho en 1946. Doisneau a contribué à divers reportages photographiques pour des magazines tels que Life et Paris Match.

En 1947, il a rejoint le Groupe des XV, formant une amitié durable avec Robert Giraud. La carrière de Doisneau après la guerre a prospéré, contribuant à Vogue et recevant des prix tels que le Prix Kodak en 1947 et le Prix Niépce en 1956. Reconnu pour des photographies emblématiques comme “Le Baiser de l’hôtel de ville”, il a maintenu un style distinctif capturant les rues parisiennes, les banlieues d’après-guerre et les écoliers. Obtenant une reconnaissance internationale, il a reçu des distinctions telles que le Grand Prix National de la Photographie en 1983. Robert Doisneau est décédé le 1er avril 1994, laissant un héritage durable et reposant aux côtés de sa femme Pierrette à Raizeux près de Rambouillet.

★ ICONIC PORTRAITS ★

★ ICONIC PORTRAITS ★

Le Who’s Who est l’annuaire des gens censés peser dans la vie d’un pays. La première édition anglaise date de 1849, la française de 1953. Celle d’Arnaud Baumann, plus récente, plus fraîche, plus déboutonnée, a commencé dans les années 80, lorsque, jeune photographe, il s’est mis à cadrer dans son viseur des gens qui comptaient, en particulier pour lui. Par exemple l’escouade libertaire du journal Hara-Kiri, dont il reste un esprit, une œuvre perturbatrice et mal élevée, un héritage, une descendance, une tragédie – la tuerie de Charlie Hebdo en janvier 2015 – et un livre-bible, Dans le ventre de Hara Kiri (Éd. La Martinière, 2015), échographie tumultueuse réalisée par Arnaud Baumann avec son alter ego de longue date, le photographe Xavier Lambours. La différence entre le Who’s Who ordinaire et le sien, c’est que dans le sien ce sont les textes qui sont brefs et secondaires, et les photos qui sont grandes et qui importent.

Si l’une de ses prédilections d’artiste est le portrait, son exercice favori, son originalité, sa grande réussite, sa signature stylistique, c’est le portrait heureux. Pour une large part, Iconic portraits est une exposition – et un livre de collection (limité à 100 exempl.) – sur l’espièglerie et sur l’ironie, sur l’euphorie et sur la joie, sur l’humour, la plaisanterie, la malice et l’autodérision, qui est à la dérision ce que l’autocritique est à la critique : un progrès. Plus qu’un Who’s Who, c’est une galerie de tableaux-cabrioles, de mimiques à l’exagéré, de pasquinades, comme on disait dans Victor Hugo, qui s’étend de la fin du xxᵉ siècle jusqu’au début du xxiᵉ, en attendant la suite, parce qu’un siècle, c’est long. Plus encore qu’un annuaire, c’est une sorte de Légende dorée en images, laïque, profane, allégrement païenne, si on met de côté l’abbé Pierre, Julien Green et quelques têtes émérites. Plus, même, qu’une légende dorée, c’est à tous égards un dictionnaire multicolore de biographies écrites au film argentique, du Leica à la chambre Polaroïd. Les nostalgiques y verront le répertoire affectueux, drolatique, effervescent, dionysiaque, parfois sulfureux – mais ce souffre sent bon l’humanité –, d’une foule de milieux et de périodes qui font une démographie des préférences, une sociologie sélective et, en somme, l’inventaire choisi d’un mémorialiste multiplié dans quinze mondes.

Au bout du compte, on y trouve des dizaines de vieilles connaissances qui ont accompagné, sur les écrans, sur les scènes, dans les journaux, les livres, les galeries d’art et les musées, le roulement de nos âges successifs, et qui sont un peu comme des parents que nous aurons connus, sinon dans le monde, du moins dans le spectacle du monde, fantasmagorie de substitution où nous vivons sans doute davantage que dans la réalité. Et si quantité de ces familiers de loin ont disparu, la plupart, au moment de ces portraits, sont les incarnations de cette espèce de bonheur d’être et de vitalité de groupe ou de couple qui rayonne de l’image quand le bonheur d’être et la vitalité des sujets sont redoublés par ceux du portraitiste. Les portraits d’un photographe, en effet, sont aussi le portrait du photographe, et chacun d’eux, quand le sujet, le photographe et le portrait sont à la hauteur, fait un tout supérieur à la somme des parties.

L’atmosphère, précisément, est à la fête, repos de la vie laborieuse. Mais il faut de temps en temps se reposer du repos, moins dans la besogne que dans la gravité, l’inquiétude, le danger. C’est ce qui se produit ici, sans que le photographe ne s’écarte beaucoup de ce baroque mesuré ni de ce naturel juvénile qu’il fait circuler de la première de ses images jusqu’à la dernière.

Ainsi Emil Cioran, rencogné dans sa mansarde du Quartier latin, figure de pâte défaite, levée vers une lucarne qu’il voudrait ouvrir, ou fermer. Chevelure épaisse comme l’angoisse. Mine de vieil enfant maltraité, accablé, giflé par la méchante lumière rectangulaire d’un Ciel où s’est installé sans vergogne le démiurge persécuteur des gnostiques. Photogénie des inconsolables. Ne cherchez pas de meilleure illustration du mysticisme déçu, vous n’en trouverez pas.

Ainsi Bashung. Ce doigt de cigogne sur ses lèvres. Ce doigt de la finesse à l’ongle écarlate. Ce doigt qui n’est pas le sien mais qui lui va si bien… Celui de sa part féminine, puisqu’il paraît qu’il faut faire des parts, comme pour les gâteaux ? D’une reine de cœur ? D’une adoratrice ? De la pudeur ? De la délicatesse ? De la mélancolie ? De la mort ? Louis XIII, roi secret, meurt avec un geste ou dans une pose identiques, mais c’était son index personnel. Silences des compliqués. Trouvailles des imaginatifs.

Ainsi cet « Autoportrait à l’essence C », où le photographe, en incendié volontaire, se met en scène et paie de sa personne. Le prix aurait pu être exorbitant, mais au fond c’est moins un portrait à l’essence que le portrait d’une essence, d’une ontologie, d’une façon d’être, voleuse de feu, chaleureuse, allumée, risque-tout, pourtant pas cinglée. Cette flamme qui court c’est Prométhée en réduction, déchaîné, non sur son rocher des confins de la terre mais dans le Val d’Oise, au bord de la piscine-extincteur du dessinateur Siné.

Baumann, à propos de son portrait de Philippe Soupault âgé, surchargé de quatre-vingt-douze ans de souvenirs et comme effaré, lui le surréaliste, d’avoir passé tout une existence dans un réel qui n’est éventuellement qu’une fumée : « Se déshabiller ça peut être aussi montrer ses rides, le temps qui passe. Pouvoir accepter la mort (…) Un portrait est réussi, je crois, quand il atteint cette dimension-là. La mise à nu. »

LA QUESTION EST : LA MISE À NU DE QUOI, EXACTEMENT ?

La réponse est dans Jean Paulhan : « Les gens gagnent à être connus. Ils y gagnent en mystère. » C’est ce qu’il y a de bien avec les êtres humains : s’il peut arriver que vous perciez le mystère qu’ils sont d’abord, vous tomberez de toute façon sur l’énigme qu’ils sont ensuite. So, who’s who ?

Et qu’est-ce que Iconic Portraits, sinon une concentration, un carambolage de rébus révélateurs, comme toute véritable exposition de portraits ? Mais une concentration et un carambolage revigorants, car si jamais aucune exposition ni aucun livre des vivants n’ont été aussi vivants, jamais aucune exposition ni aucun livre des morts n’ont été aussi gais, agités, bigarrés, variables, énergiques, décalés, fantasques et inventifs.

Arnaud Baumann

Arnaud Baumann

Arnaud Baumann, photographe portraitiste et vidéaste français, naît en 1953 et laisse une empreinte indélébile dans le monde de la photographie. Sa carrière débute aux côtés du photographe Xavier Lambours, avec qui il a l’opportunité de capturer des moments uniques et intimes en photographiant les coulisses, les fous rires et les conférences de rédaction des magazines Hara Kiri et Charlie Hebdo. Cette expérience marque le début d’une carrière prometteuse.

Au fil des années, Arnaud Baumann publie des reportages dans des magazines de renom tels que Hara Kiri, Libération, Le Nouvel Observateur, Télérama, VSD, Paris Match et Géo, démontrant ainsi son talent et sa polyvalence en tant que photographe.

Durant l’une des périodes marquantes de sa carrière, de 1978 à 1983, Arnaud Baumann immortalise les soirées du Palace de Fabrice Emaer. À travers ses photographies, il capture l’essence même de ces soirées, nous plongeant dans l’atmosphère électrique et libérée d’une époque révolue.

Arnaud Baumann consacre une grande partie de sa carrière au portrait, devenant un maître dans l’art de révéler l’essence des personnalités et des acteurs de la culture. Ses portraits sont empreints d’une profondeur et d’une sensibilité, au point de capter l’âme de ses sujets.

Tout au long de sa carrière, Arnaud Baumann réinvente son style tout en restant fidèle à ce qui fait de lui un photographe générationnel. Sa pratique photographique repense les liens entre la structure de sa vision et la réalité qui l’entoure. Ses photographies sont reconnaissables par leurs cadrages précis, leurs couleurs choisies et leurs compositions toujours maîtrisées.

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